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Résidences Autonomie, une situation surréaliste et un gouffre financier

Alors que près de mille familles saviniennes sont en attente d’un logement social, un tiers, soit 48 appartements, sont vacants dans les résidences autonomie de notre ville. Or ces logements vides sont à la charge de la ville ce qui représente une perte de l’ordre de 200 000 euros par an jetés par les fenêtres !

Qu’est-ce qu’une résidence autonomie ?

Ce sont des logements sociaux réservés aux personnes âgées « autonomes » qui disposent d’un certain nombre de services : ménage, possibilité de prendre des repas en commun, activés …

Quelles-sont-elles  ?

• Résidence Autonomie César Franck, 27 logements de type T1-T2

• Résidence Autonomie Jean Morigny, 42 logements de type T1-T2

• Résidence Autonomie Lucien Midol, 78 logements de type T1.

A qui appartiennent-elles ?

Ces logements appartiennent à un bailleur social. Le Centre Communal d’Action Sociale gère la location et assure les services.

Pourquoi cette situation  ?

Comme pour tout logement social, il ne faut pas dépasser une certaine limite de revenus. Ce sont donc des personnes dont les retraites sont modestes qui y ont accès.

Mais il faut savoir aussi que les services obligatoires sont facturés en plus du loyer ce qui représente une charge supplémentaire importante qui n’est pas prise en compte par l’Aide Personnalisée au logement (APL).

On aboutit donc une situation ubuesque : Une part des personnes qui ont droit à ce type de logement ne sont pas en capacité de payer l’ensemble des charges et celle qui aurait les moyens de le faire n’y a pas droit !

Comment en est-on arrivés là ?

Depuis son ouverture, la résidence Jean Morigny n’a jamais connu une totale occupation. Mal pensé, ce projet n’était pas nécessaire, c’était juste un mauvais argument électoral pour une majorité en panne d’idée.

Depuis l’épidémie de COVID19, s’est ajoutée une désaffection pour les hébergements collectifs des personnes âgées, et la ville se retrouve avec des dizaines de logements vacants.

Quelles solutions ?

A l’heure où les recettes des villes sont en chute libre, il est urgent de trouver des solutions pour arrêter de gaspiller l’argent des Saviniens. On doit renégocier, notamment avec la préfecture, pour que ces logements soient accessibles aux autres demandeurs. Il faut pouvoir louer à d’autres personnes en attente d’un petit logement plutôt que de les laisser vacants.

Publié dans : Savigny sur Orge

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